Las colillas de cigarrillo, aparentemente inofensivas y casi invisibles en el paisaje urbano y natural, encierran una amenaza silenciosa pero devastadora.
Fabricadas principalmente con acetato de celulosa —una forma de plástico—, tardan décadas en descomponerse. Durante ese proceso, liberan al entorno sustancias altamente tóxicas como nicotina, arsénico, plomo y otros compuestos químicos que contaminan tanto el suelo como el agua.
¿Qué impacto tienen realmente las colillas?
Son hoy una de las principales fuentes de contaminación a nivel mundial. Cada año, se desechan más de 4,5 billones de colillas, muchas de las cuales terminan en calles, parques, campos, ríos, playas y mares. Se estima que una sola colilla puede contaminar hasta 500 litros de agua, afectando la vida de organismos acuáticos y contribuyendo a la degradación de ecosistemas enteros.
Además, al ser confundidas por alimento, las colillas son ingeridas por aves, peces y otros animales, causando intoxicaciones, bloqueos digestivos e incluso la muerte.
La propuesta artística
Este proyecto fotográfico nace como una necesidad urgente de visibilizar lo invisible.
La exposición presenta grandes impresiones de altísima definición, donde el objeto mínimo —una colilla— se convierte en un símbolo monumental de la inconsciencia colectiva. El formato ampliado busca provocar una fricción cognitiva: forzar al espectador a mirar de frente aquello que la rutina y la costumbre han vuelto casi imperceptible.
Cada obra estará acompañada de un código QR, que permitirá ampliar la información sobre el daño ambiental derivado de este acto reflejo tan arraigado: tirar una colilla al suelo, un gesto que, aún hoy, perpetúa el 90 % de la población fumadora de tabaco.
El proyecto no pretende solo denunciar, sino también invitar a la reflexión. A través de un lenguaje visual directo y perturbador, busca movilizar conciencias y contribuir a una transformación necesaria: la de nuestros hábitos y nuestra relación con el entorno.
Una llamada desde la fotografía, con la mirada puesta en la urgencia de cuidar lo que nos sostiene.
After Irving Pen
Stub / Cigarette Butt
Cigarette butts, seemingly harmless and almost invisible in urban and natural landscapes, conceal a silent yet devastating threat.
Primarily made of cellulose acetate —a form of plastic—, they take decades to decompose. During this process, they release highly toxic substances such as nicotine, arsenic, lead, and other chemicals into the soil and water.
What is the true impact of cigarette butts?
Today, they are one of the leading sources of pollution worldwide. Every year, over 4.5 trillion cigarette butts are discarded, many of which end up littering streets, parks, fields, rivers, beaches, and oceans. It is estimated that a single cigarette butt can contaminate up to 500 liters of water, harming aquatic life and contributing to the degradation of entire ecosystems.
Moreover, butts are often mistaken for food by birds, fish, and other animals, leading to poisoning, digestive blockages, and death.
The Artistic Proposal
This photographic project arises from the urgent need to make the invisible visible.
The exhibition showcases large, high-definition prints where a minimal object —the cigarette butt— becomes a monumental symbol of collective unconsciousness. The large-scale format seeks to provoke cognitive friction, forcing the viewer to confront what routine and habit have rendered nearly imperceptible.
Each piece is accompanied by a QR code, providing access to more detailed information about the environmental harm caused by this deeply ingrained reflex: discarding cigarette butts onto the ground, a gesture still perpetuated by 90% of tobacco smokers.
The project’s purpose is not merely to denounce but to invite reflection. Through a direct and unsettling visual language, it seeks to awaken awareness and contribute to a necessary transformation: changing our habits and our relationship with the environment.
A call from photography, with an eye on the urgency of caring for what sustains us.
After Irving Penn.
Stub / Mégot de Cigarette
Les mégots de cigarette, apparemment inoffensifs et presque invisibles dans les paysages urbains et naturels, dissimulent une menace silencieuse mais dévastatrice.
Principalement composés d’acétate de cellulose —une forme de plastique—, ils mettent des décennies à se décomposer. Durant ce processus, ils libèrent dans le sol et l’eau des substances hautement toxiques telles que la nicotine, l’arsenic, le plomb, entre autres.
Quel est l’impact réel des mégots de cigarette ?
Aujourd’hui, ils constituent l’une des principales sources de pollution à l’échelle mondiale. Chaque année, plus de 4,5 billions de mégots sont jetés, dont beaucoup finissent dans les rues, les parcs, les champs, les rivières, les plages et les océans. On estime qu’un seul mégot peut contaminer jusqu’à 500 litres d’eau, nuisant à la faune aquatique et contribuant à la dégradation d’écosystèmes entiers.
De plus, les mégots sont souvent confondus avec de la nourriture par les oiseaux, les poissons et d’autres animaux, entraînant des intoxications, des obstructions digestives, voire la mort.
La Proposition Artistique
Ce projet photographique naît de la nécessité urgente de rendre visible l’invisible.
L’exposition présente de grandes impressions en très haute définition, où un objet minuscule —le mégot— devient un symbole monumental de l’inconscience collective. Le format agrandi cherche à provoquer une friction cognitive, obligeant le spectateur à affronter ce que la routine et l’habitude ont rendu presque invisible.
Chaque œuvre sera accompagnée d’un code QR, donnant accès à des informations détaillées sur les dommages environnementaux causés par ce réflexe profondément enraciné : jeter son mégot au sol, un geste encore pratiqué par 90 % des fumeurs de tabac.
Le projet ne vise pas seulement à dénoncer, mais aussi à inviter à la réflexion.
À travers un langage visuel direct et perturbant, il cherche à éveiller les consciences et à contribuer à une transformation essentielle : celle de nos comportements et de notre rapport à l’environnement.
Un appel lancé par la photographie, porté par l’urgence de préserver ce qui nous fait vivre.
After Irving Penn.